Tahiti : le paradis du bout du monde.
Tahiti est l’île principale de la Polynésie française. Elle est trop souvent considérée comme un simple point de passage obligatoire vers les îles paradisiaques. Pourtant elle est elle-même une île de rêve ! Il est vrai que l’arrivée à l’aéroport de Papeete n’est pas forcément enchanteur et est éloignée des images de carte postale. Mais l’arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle donne-t-elle envie de visiter Paris ? Bien plus qu’une simple escale obligatoire vers les îles mythiques des alentours, Tahiti a énormément à offrir aux visiteurs qui savent s’y attarder.
En habitant 3 ans en Polynésie française, j’ai moi-même passé seulement 3 petits jours sur Tahiti en juin 2006, et c’est bien trop court ! Mon point de chute était le bel hôtel Intercontinental. Avec une voiture de location, j’ai parcouru les richesses cachées de Tahiti…
Le marché de Papeete est un point de passage incontournable pour découvrir les senteurs et les couleurs de la Polynésie. En longeant la côte ouest vers le sud, j’ai découvert le marae Arahurahu, très bien conservé avec d’imposants tikis à son entrée et un autel en terrasses. A voir aussi quelques kilomètres plus loin, les grottes naturelles de Maraa où l’eau est glacée et les plantes sont démesurées. Vous vous imaginiez la Polynésie avec ses immenses plages de sable blanc ? Arrêtez-vous tâter le grain du sable noir de la plage de Papara ! Papara constitue aussi un spot très apprécié des surfeurs.
La côte est offre des paysages somptueux, très nature. Le trou du souffleur est assez étonnant. C’est un peu comme un geyser qui jaillit du flan de la montagne. Les cascades de Vaihi à Faaone – outre le spectacle magnifique du paysage – ont la particularité d’avoir des sculptures sur leur roche. D’autres blocs de roche volcanique disposés sur le parcours sont également sculptés et représentent différentes scènes de la vie polynésienne. A Arue, j’ai fait une halte au tombeau du roi Pomare V. Les mauvaises langues diront que la bouteille de Bénédictine au sommet du tombeau rappelle son attirance pour les boissons alcoolisées…
Après ces trois superbes journées de découvertes et de surprises, j’ai quitté Tahiti pour découvrir sa petite sœur : Moorea.
Ne partez pas sans avoir lu ces beaux livres !
Quelques info en vrac :
Tahiti fait partie du groupe des îles du Vent, et de l’archipel de la Société. C’est l’île principale de la Polynésie française. Elle est également l’île la plus grande qui compte à elle seule 70 % de la population du territoire. C’est une île haute et montagneuse, d’origine volcanique, entourée d’un récif de corail. L’île est composée de deux parties : Tahiti Nui, la plus importante, et la presqu’île de Tahiti Iti.
L’aéroport international Tahiti Faaʼa, situé à 5 minutes de Papeete est le seul aéroport international du territoire. Il est donc l’unique point d’entrée pour les visiteurs étrangers mais également un point de transit important pour les habitants des autres îles de la Polynésie française.
Bien que le français soit la seule langue officielle de la Polynésie française, la grande majorité de la population est bilingue, parlant à la fois français et tahitien (reo maohi). Outre la langue française, la Polynésie française compte cinq langues polynésiennes différentes reconnues: le tahitien (parlé dans les îles de la Société), l’austral (parlé dans l’archipel des Australes ; avec des variantes comme le raivavae et le rapa), le mangarévien (parlé dans l’archipel des Gambier), le pa’umotu (parlé dans l’archipel des Tuamotu) et le marquisien (parlé aux îles Marquises).
J’ai consacré une page de mon site à l’histoire de la Polynésie française.
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